La biodégradabilité est un terme que l'on voit de plus en plus apparaitre avec la mise en avant de la surconsommation des produits et la pollution environnementale.
Un produit biodégradable a la capacité de se décomposer, en partie ou totalement, dans l’environnement. Cette décomposition est dû aux micro-organismes présents dans la nature, comme les champignons et les bactéries, mais également de la chaleur et de l’humidité du lieu.
Selon l’objet en question, la décomposition est plus ou moins rapide, et cette vitesse dépend de :
la composition du produit : un trognon de pomme disparaît en 1 à 5 mois, alors qu’une paille en plastique disparaît en plus de 100 ans.
L’environnement dans lequel le produit se trouve : température, humidité, lumière, oxygène…
Il est important de différencier le terme « biodégradable » de « compostable », car ils sont souvent confondus alors qu’ils ne sont pas équivalents :
Un produit compostable nécessite l’action de l’homme pour être recyclé ou transformé et doit répondre à certaines règles de dégradions fixées par les normes européennes (vitesse de transformation et de dégradation, taille des particules, quantité de compost…)
Un produit compostable est forcément biodégradable, mais l’inverse n’est pas vrai.
Les produits biodégradables
Les produits non transformés, comme toutes les matières premières végétales.
Certains emballages : les packagings biodégradables (à partir de matériaux naturels comme le bois ou la fibre de canne à sucre) sont considérés comme tels à partir du moment où ils se décomposent en moins de 6 mois. Attention, les emballages papiers ou cartons sont rarement considérés comme biodégradables car ils comportent souvent une pellicule en plastique, ce qui les rends complètement non-biodégradables.
Les pailles Fairbird, en bagasse (fibre de canne à sucre) et en marc de café.