Après le premier confinement et un été plutôt mouvementé, une nouvelle forme de pollution est apparue, et pas des moindres : les masques chirurgicaux.
Ils sont distribués par milliers dans le monde entier, font maintenant entièrement partie de nos vies et représentent un autre genre d’impact de la covid-19. En effet, les masques à usage unique sont très souvent retrouvés dans les rues, au sol, et sur les bords de mer ou de lac, et participent donc à la pollution des eaux. L’incidence écologique de ce phénomène peut être énorme si une prise de conscience n’est pas faite, en plus de représenter une forte pollution visuelle dans les villes..
On compte en moyenne 200 masques jetés par jour. Un masque jetable est composée d’une couche de polypropylène, soit une matière plastique non-biodégradable, entre deux couches de papier. Cela signifie qu’un masque ne se décomposera jamais complètement et qu’il finira par créer des microplastiques, extrêmement nocives pour la faune marine. Il faut compter à peu près 450 ans pour qu'un masque disparaisse.
Les solutions ?
Tout simplement mettre directement les masques à la poubelle une fois utilisés, ce qui permettra également de limiter la propagation du virus. L’utilisation de masque en tissu, s’ils répondent aux normes, est également une possibilité.